Acceder au site de la SNCF (France)

Acceder au site de la CFF (Suisse)

Acceder au site de la Deutschebahn (Allemagne)

Acceder au site de la SNCB (Belgique)

Acceder au site de la RENFE (Espagne)

Acceder au site de la société italienne



Article du Dauphiné Libéré du 15 novembre 2010 : Usagers et élus s'unissent pour garder le TER de 17h38



Le train,

cet ensemble de voitures numérotées,
constitue un outil de lien qui a contribué à créer des nations et des empires, politiques et financiers.

      Le train, à notre avis, est la colonne vertébrale de notre mobilité.
L'opposer à la voiture est une erreur politique d'autant que remettre en cause ce service public national,
c'est subventionner indirectement l'industrie automobile.

Au delà des apparences et des discours,
si le démantèlement du réseau ferré se poursuit,
il est probable que 40% du réseau disparaisse dans les vingt ans
au profit des grands axes qui seront rentabilisés par les grands groupes capitalistes.

      Que se passerait-il si une toile d'araignée n'était composée que des fils principaux ?

L'araignée mourrait.

      Il y a une information qui demeure absente du site de la SNCF :
sachez qu'il est aujourd'hui impossible de prendre un TGV à destination d'une gare se trouvant dans la même région
que celle d'embarquement.
En effet, les liaisons intrarégionales se font maintenant uniquement via TER.

Réflexion :

le cloisonnement des outils de notre mobilité ne provoque-t-il pas la principale perte d'énergie
pour l'individu comme pour la collectivité ? L'énergie humaine.

La concurrence organisée à l'intérieur du service public n'est-elle pas une marque de l'incompréhension
du sens du mot "écologie" ?

La destruction du bon sens à l'intérieur de ce service n'annonce-t'elle pas le démantellement de l'usage du train
pour préparer sa privatisation?

Nous tenons à préciser que notre réseau a refusé d'organiser des covoiturages lors des grèves
du personnel de la SNCF pour la défense de leur outil de travail et de leur rémunération.

Le décloisonnement des activités humaines n'a de légitimité que s'il commence par respecter chacune d'elles.

Le train, notre choix politique, comme le réseau ferré, sont des biens communs.

Ils doivent rester dans la Caisse Commune.

Non au démantèlement et à la privatisation de ce moyen de transport.






L'auteur